C'est la fin!

Quelques photos de groupe pour illustrer notre passage sur la terre camerounaise!!

Bienvenue à l'Université de Dschang

avec nos super t-shirt de promo!

8 mars 2013 : Journée de la femme

Au coeur de la forêt d'Ebom, après de nombreuses glissades on se repose au pied des contreforts

Au bureau du chef! ^^

Photo de famille avec Madame devant la FASA

Un peu, beaucoup de couleurs!!

Après une longue marche, on se repose sur les hauteurs de Dschang

Sortie entre BEVT à Dschang

TD Phytogéographie

TD systématique avec les élèves de Biologie Végétale

La famille fouragère à Mbalmayo

La troupe d'Ebom , CRESA Forêt-bois / Université de Dschang

Au revoir et à la prochaine promo!

les champs verdissent

Le temps de la saison seche est vraiment totalement fini, il n'y a que tres peu d'endroits qui ne sont pas couverts de vert. Une petite promenade dans les champs ce matin pour vous faire un petit tour d'horizon:

un champs de maïs avec un peu de canne a sucre au premier plan

la terre rouge est completement recouverte, à l'exception des chemins et des ravines pour laisser couler l'eau lors des averses

la colline qui surplombe la ville de Dschang

petite vue d'une zone humide, dans le creux des vallées. Les moustiques y sont redoutables!

tiens? une framboise? goutons. Miorm miorm miorm... non, ce n'est pas une framboise :/ pas terrible...

petite grenouille arboricoles

champs typique, on s'y perd d'ailleurs un peu: ou est le champs? ou est la jachere?

une nouvelle sauterelle :)

et on garde le meilleur pour la fin! la préparation du vin de palme: on coupe un pétiole de raphia, on met la bouteille dans le creux, et on attend. Y'a pu qu'a deguster apres!

Préparation du Koki

Nous avons eu l'occasion d'apprendre à préparer une spécialité locale, le coki, et cela mérite bien un article détaillé, vous comprendrez bientôt pourquoi.

Qu'est-ce donc que le Koki ? à la base c’est un haricot blanc dont on fait une préparation à la consistance d'un cake, de couleur orangée, pimenté mais dont le goût ne ressemble à rien de connu donc c'est assez difficile à décrire. Selon les avis cela va de quelconque à délicieux. En revanche s'il y a bien une chose sur lequel tout le monde est d'accord c'est que sa préparation est très laborieuse, à tel point que peu de mama en font !

Mais les BEVT ne reculant devant rien, nous nous sommes lancés dans la confection d’une quantité honorable de ce met, ce qui nous a pris plus d'une demie journée il faut bien l'avouer…

Pour commencer, il faut faire tremper les haricots pendant au moins une quinzaine de minutes puis les frotter sur une grille pour éliminer la pellicule. Le but du jeu est donc de gratter les haricots, trier, changer l'eau, re-gratter, retrier, et re re re trier jusqu'à ce que toutes les pellicules aient été éliminées. Cette opération est assez fastidueuse et prend un temps considérable.

 Il faut ensuite broyer les haricots (ce que nous avons été faire faire car il n’y avait pas le matériel pour dans la maison où nous étions) , puis verser la pâte obtenue dans un mortier.

Commence alors la partie la plus physique, piler encore et encore pour aérer la mixture à laquelle on ajoute du sel,des cubes maggi et du piment (les deux épices indispensables ici).

 

Pendant ce temps il faut cueillir des feuilles de bananier et les faire ramollir sur le feu pour pouvoir les plier afin de servir de moule.

 Une fois que la pâte a été bien travaillée, on y verse un mélange d'eau et d'huile de palme non raffinée chauffé, ce qui va donner la couleur orange. On brasse pour bien homogénéiser puis on verse le liquide dans les feuilles de bananier que l'on referme et place dans une marmite sur le feu.

Le tout cuit à l'étouffée pendant plusieurs heures.. 

 Conclusion : le coki c'est bon mais au final on dépense plus de calories que l'on en absorbe si on le prépare soit même !

Petite ballade a Johnny Baleng :

Bonjour a tous ! Cela fait longtemps que rien n’a été posté sur le blog, mais comme il n’y avait rien de trop nouveau…

Enfin, cela dit, il faut quand même satisfaire notre public, et donc, petit reportage !

Deux intrépides aventuriers sont allés faire une importante mission de reconnaissance dans un dangereux fond de vallée inondable. L’un des deux a d’ailleurs failli y passer, a moitié noyé dans la vase. Mais après s’être accroché à la vie, elle a réussi à se défaire de la vase mouvante !

La vallée était envahie de hautes fougères et de carex. Une machette aurait été fort utile en ce lieu inhospitalier ! Nous rencontrons de féroces insectes :

Mais ce n’était rien comparé a cet affreux batracien mortel a cause de ses glandes venimeuses :

Rassurez-vous, il n’y avait pas que de dangereuses bêtes. Voici la plus mignonne que nous avons pu rencontrer :

Apres plusieurs jours à tourner en rond, essayant de chasser pour survivre, nous arrivons à atteindre vaillamment un cours d’eau. Nous pénétrons en fait dans une jungle sombre, ou de nombreux raphia menaçants nous entourent. 

Les moustiques sont partout, véritables vampires prêts à tout pour vous voler jusqu’à votre dernière goutte de sang…

A plusieurs reprises, la rivière, véritable torrent de rage, nous empêche de traverser. Qu’a cela ne tienne, nous construisons un pont des plus solides qu’il soit :

Et les dangers ne sont pas finis ! les plantes carnivores attendent patiemment que nous passions pour gouter la chaire sucrée des petits blancs…

la grosse fleur qui mange la petite!

Et si ce ne sont pas les plantes qui nous auront, nous avons bien failli nous faire attraper en traversant un campement de chasseurs !

Ou bien encore cette immense toile d’araignée ?

Mais tout enfer a une fin. Nous voici finalement sorti de cette terrible forêt. En avant la musique ! les jolies fleurs, les champs qui habillent les montagnes environnantes, parsemés de quelques rochers, les écureuils qui courent dans les arbres, la brise fraiche qui souffle dans les hautes herbes… qu’il est plaisant de se retrouver ici !

un champs a flanc de montagne

psycadélique flower!

jolie hein? mais un vilain parasite suceur de seve...